Un mois après la chute du président Alpha Condé par le Comité national du rassemblement et de développement (CNRD), à sa tête le Colonel Mamadi Doumbouya, plusieurs voix s’élèvent, notamment la classe politique guinéenne, afin de donner leur opinion sur le processus de la transition.
A cette occasion, le président de l’Union pour le Changement de Guinée (UCG), Idrissa Cherif a tenu ce samedi 2 octobre, une conférence de presse à Conakry, afin de faire entendre sa voix et de son parti pour une transition réussie en Guinée.
Interrogé sur la durée de la transition, le patron de l’UCG a soutenu l’idée d’un processus inclusif et accepté de tous. « Nous nous sommes déjà exprimé la dessus et je pense que j’ai été l’une des premières personnes qui a fait une déclaration la dessus. J’ai dit qu’il faudrait que le délai soit choisit de manière consensuelle. La durée d’une transition parce que nous avons assez de choses à faire. Il faut doter ce pays de tous les instruments légaux avant de décoller et il faut que ça soit un processus inclusif. C’est ce processus qui va nous permettre d’avoir vraiment des élections fiables et que tout le monde sera d’accord. Mais si on veut bâcler avec six (6) mois ou un (1) an, je pense que l’on ne pourra pas tout régler, ça va poser des problèmes. C’est dans le temps ensemble que nous pourrons réussir cette transition avec la société civile, les partis politiques et autres… ».
Poursuivant, il (Idrissa Cherif) a tenu à préciser : « D’un an ou deux ans, cela dépendra des Guinéens, personne ne peut nous imposer ça. Notre premier droit d’abord, c’est notre choix. Voila, c’est pourquoi j’ai été l’une des toutes premières personnes à soutenir l’idée de consensus », a-t-il estimé.
Plus loin, il a expliqué pourquoi lui et son parti avait pris une certaine décision dans un passé récent. « Si nous n’avons pas pris part à certaine chose, on s’est dit pour l’instant, on n’était pas totalement prêt. Mais chaque fois on était là mais on n’était pas très bien vu. C’est pourquoi en 2010, même si mon parti n’était pas créé, nous avons soutenu Cellou Dalein Diallo. En 2015, avec l’alliance que Dadis avait eu avec l’UFDG, j’ai vu que c’était une alliance qui ne nous arrangeait pas et j’ai soutenu l’UFR », a-t-il indiqué.
YK
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Last modified: 2 octobre 2021