Durant 5 jours quarante entrepreneurs guinéens ont été formés dans un complexe hôtelier de Conakry, par le Salon des Entrepreneurs de Guinée (SADEN), en partenariat avec la Société Financière Internationale (IFC) et Ernst & Young Tunisie (EY Tunisie).
Cette initiative qui s’est ouverte le 28 mars dernier a pris fin ce 1er avril sur une note de satisfaction collectivement exprimée par les participants, qui sont des lauréats du SADEN et ceux du Social Entrepreneurship Program (SEP) organisé en mai 2020.
17 modules basés sur la théorie et la pratique ont permis à ces entrepreneurs d’apprendre un peu plus sur le monde de l’entreprenariat.
A la fin de la formation, Dr Himi Deen Touré, vice-président du SADEN a rappelé le contexte de la formation : « C’est une formation qui découle du social entrepreneurship. Un programme qu’on a organisé avec notre partenaire IFC. Pour tout simplement apporter un appui aux entrepreneurs guinéens notamment depuis la période COVID, où on avait constaté un ralentissement de l’actualité économique. »
Avant de poursuivre sur ses impressions est les perspectives : « L’état d’esprit est celui que partagent les entrepreneurs qui ont été formés. Ils ont mis en avant les éléments qui nous caractérisent en tant que SADEN, en disant que les 5 jours ont permis à des entrepreneurs guinéens de se retrouver, d’échanger ; ce qui est l’objectif premier du SADEN. C’est-à-dire de créer un cadre d’échange sur l’écosystème entrepreneurial guinéen. Cet objectif est atteint. Le second objectif a été l’accompagnement technique, le renforcement de capacité à travers une semaine de formation renforcée, assidue. Avec notre partenaire nous prévoyons des accompagnements financiers pour ces entreprises. Il y a certains qui avaient été des lauréats lors des concours précédents et nous comptons appuyer ces entreprises dans cette dynamique. »
Massadjé Kaba, coordinatrice des programmes à IFC Guinée est revenue sur l’importance de soutenir les entreprises : « La force de l’économie d’un pays se mesure par la force de son secteur privé. Et la force d’un secteur privé aussi se mesure par la force des entrepreneurs. IFC étant la première institution qui est axée sur le développement du secteur privé dans le monde, donc pour nous, vous comprenez que l’enjeux est de taille pour pouvoir supporter des entrepreneurs dans le cadre de cette formation. Donc voilà, c’est ce qui explique notre motivation. Parce qu’on tient vraiment à encourager ces entrepreneurs dans leurs volontés de vouloir créer de la valeur et contribuer ainsi à l’économie de la Guinée. Tous ces jeunes qui sont là, ils ont de bonnes idées, ont certainement de bons accompagnements, mais il leur faut les outils nécessaires et les outils adaptés à leurs besoins pour qu’ils puissent avoir des financements… »
A son tour, Sohayeb Belghith, l’un des formateurs, a fait le résumé des différents modules dispensés durant ces 5 jours : « On les a accompagnés pour structurer leurs business modèles ; à avoir un business plan solide à présenter à des investisseurs, parce qu’en ce moment, ils ont des idées magnifiques. Notre rôle c’était de les aider à bien structurer leurs idées pour pouvoir convaincre éventuellement des investisseurs. Le Bootcamp a commencé en virtuel depuis des mois à travers des discussions et des formations en ligne. Mais on a préféré organiser et clôturer avec une semaine en présentiel pour s’assurer que tous les projets sont prêts à s’installer, à créer de la valeur pour l’économie, pour leur communauté. On a travaillé sur des aspects juridiques, financiers, des aspects super importants pour n’importe quel entrepreneur qui souhaite réussir. On a fait le nécessaire avec les équipes du SADEN et du IFC pour qu’ils puissent réellement structurer leurs business plans. »
Apparemment satisfait de la formation, Alpha Amadou Diallo, gérant et associé de BMB Système, a remercié les initiateurs, avant de donner l’importance de cette séance pour son business : « Nous avons beaucoup appris grâce à la qualité des formations. Nous avons eu accès à des formateurs très expérimentés. Et nous avons appris à mettre en place des business et à corriger nos business modèle qui étaient déjà faits. Nous avons reçu des outils qui permettent de travailler sur nos business plans et notre marketing, de mieux présenter nos produits… Aujourd’hui nous avons la possibilité d’appuyer notre personnel, mais aussi de travailler à un plan d’action très bien structuré pour aller de l’avant vers des solutions. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
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Last modified: 3 avril 2022