Les membres de la coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale (CGCPI) étaient en conférence de presse, ce lundi 18 juillet 2022, à Conakry. A cette occasion, Me Hamidou Barry, président de ladite coalition, par ailleurs l’un des avocats des victimes du massacre du 28 septembre 2009 souhaite que les présumés auteurs de ce crime qui sont en détention bénéficient d’une mise en liberté en attendant l’ouverture du procès.
« L’article préliminaire du code de procédure pénale du 26 octobre 2016 en son alinéa 9 sauf erreur de ma part en Guinée, la liberté c’est le principe, la détention l’exception. Nous nous sommes des droits de l’hommistes nous n’allons jamais demander à ce qu’une personne soit incarcérée, nous connaissons les conditions de détention c’est très difficile. Nous demandons que la justice et la sécurité ; que ceux qui tiennent les frontières terrestres, maritimes et l’air assurent la sécurité, la liberté des accusés pour ne pas que ces personnes quittent la Guinée, pour qu’elles répondent devant la justice », a déclaré Me Hamidou Barry.
« Nos souhaits c’est que ceux qui sont en prison, je crois trois ou quatre, qu’ils obtiennent leurs libertés en attendant le procès », a-t-il sollicité.
En plus, « nous demandons au gouvernement guinéen comme il y a le principe de continuité de l’État, certaines victimes pas les moindres ont reçu déjà de l’argent [allusion faite à Sidya Touré, Cellou Dalein Diallo, feu Jean Marie Doré, NDLR], je me réserve aujourd’hui de parler de leurs noms, ils ont reçu en quelques sortes six milliards GNF. Donc, trois victimes, divisez ces six milliards GNF ! Mais pourquoi ne pas accorder une assistance provisoire financière aux victimes démunies qui sont les enfants orphelins, qui sont des élèves au moment des faits, qui sont des tailleurs, vendeuses de tomates et de poissons qui ont perdu en ce moment leurs emplois. Donc, encore une fois il y a cette assistance. Il y a un jeune, Mamadou Bobo Bah, qui a sa jambe je ne sais si droite ou gauche qui est amputé qui gangrène, par exemple, ce jeune a besoin de traitement ici ou ailleurs. Je crois il était élève, qu’est-ce qu’il est devenu aujourd’hui ? Maintenant il a perdu sa scolarité, il n’étudie pas, il est assis à la maison », a fait savoir Me Barry.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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Last modified: 19 juillet 2022