Quelques jours après la fin du sommet des chefs d’États de la CEDEAO, Úmaro Sissoco Embaló, le président en exercice de l’institution sous-régionale a reçu à Bissau, des représentants de l’ANAD, du FNDC politique et du RPG et alliés pour parler de la possibilité de la tenue éventuelle d’un cadre de dialogue inclusif, avec la participation des coalitions cités ci-haut, hors des frontières de la Guinée.
Ce jeudi 12 janvier, Ousmane Gaoual Diallo a mis fin aux espoirs du président de la Guinée-Bissau et des coalitions qui n’ont pas pris part au dialogue inter-guinéen, tenu du 24 novembre au 15 décembre de l’année dernière.
Pour le porte parole du gouvernement, il n’y a aucune raison pour qu’un dialogue inter guinéen se tient hors des frontières de la Guinée, surtout sur un sujet déjà bouclé
« Le dialogue dans un pays est permanent. Après, est-ce que la situation de notre pays justifie qu’il aille se tenir ailleurs, un dialogue politique. Ce dialogue là, il est derrière nous. C’est clair que ce dialogue est derrière nous parce que les sujets ont été débattus en Guinée ici, débattus avec nos partenaires de la CEDEAO, des accords ont été trouvés. Il n’y a pas un autre dialogue sur ça, sur ces questions-là. Peut-être que si dans l’avenir, il y a des difficultés qui nécessiteront un autre dialogue, ce dialogue se déroulera ici. Tant que les conditions d’un dialogue sont possibles dans ce pays, ça se déroulera ici. Aujourd’hui, il n’y aucune raison qu’un dialogue se tienne ailleurs sur un sujet qui est déjà bouclé », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo.
Pour le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique et par ailleurs porte-parole du gouvernement, il faut se résoudre à aller de l’avant et de travailler pour la mise en œuvre de ce qui a été obtenu comme résultats du cadre de dialogue. Il admet que c’est sur cela s’attèle désormais le gouvernement de transition.
Sadjo Bah
Last modified: 13 janvier 2023