La 28ème édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se déroulera du 25 février au 4 mars 2023 à Ouagadougou. Le thème de cette édition est « Cinémas d’Afrique et culture de la paix », qui fait d’ailleurs l’objet d’un colloque les 27 et 28 février prochains et connaitra la participation de la Guinée.
A cette occasion, deux (2) films guinéens sont sélectionnés à savoir : « A qui la faute ? » de Ramatoulaye Bah, le film « Au Cimetière de la pellicule » de Thierno Souleymane Diallo. Une annonce faite ce mardi 14 février au cours d’une conférence de presse animée par le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.
Selon le Directeur de l’Office National du Cinéma Guinée, cette participation de la Guinée à ce festival signifie le retour du cinéma guinéen sur la scène nationale et internationale.
« Dans la compétition de cette année, nous avons un long métrage réalisé par Souleymane Diallo qui parle de l’histoire du cinéma guinéen. Il y a une étudiante de l’ISAG de Dubréka qui a son film dans la catégorie film d’école. Nous avons un colloque sur l’importance du cinéma dans la consolidation de la paix. Deux chercheurs d’ISAG, institut Mory Kanté sont aussi retenus à ce colloque. Il y a un étudiant guinéen qui participe à une formation qui permet aux jeunes réalisateurs de pouvoir renforcer leurs capacités. Donc on peut dire qu’au niveau de toute la chaîne de la programmation du FESPACO, il y a un guinéen qui représente la Guinée sur cette catégorie », Précise Noël Lamah.
Interrogé, Thierno Souleymane Diallo s’est réjoui de la participation guinéenne à ce festival : « C’est déjà un plaisir de ramener la Guinée sur la carte du monde du cinéma. On arrive à des moments où on est absent. Et ça fait toujours plaisir quand on appelle les pays qui participent au FESPACO qu’on parle de la Guinée. Le FESPACO est comme une sorte de coupe d’Afrique des nations du cinéma. Quand tous les pays d’Afrique sont appelés parce qu’il y a un film qui va représenter le pays au Fespaco, et que ton pays n’y est pas parce qu’il n’y a pas de film, ça fait très mal. Et quand tu vois aussi que tu vas y aller pour représenter ton pays, c’est tout un honneur, c’est une force énorme qu’on va essayer d’apporter à ce cinéma. »
De son côté, Ramatoulaye Bah promet que son film va retenir l’attention du jury parce que dit-elle, « l’immigration clandestine est une réalité de l’Afrique toute entière. Donc ça va forcément attirer de tout le monde parce que ça nous intéresse tous…»
Dans sa communication, le ministre de la culture, du tourisme et de l’Artisanat, Alpha Soumah a remercié le président de la République, le colonel Mamadi Doumbouya pour tout son soutien à la culture guinéenne.
« Je pense que dès le début, il a voulu qu’on marque le pas, qu’on dise exactement ce qu’il faut et qu’on dise ce que lui doit apporter pour que ça bouge. Et à ce niveau-là, il a mis tout en œuvre. »
Youl
Last modified: 15 février 2023