Interrogé par notre confrère de guinee7, après cette décision rendue en défaveur de ses clients accusés, Me Mory Doumbouya a fait noter que « le délibéré a été vidé en audience publique, conformément à la loi ». Et d’expliquer les motifs de son implication pour la défense des accusés.
« Nous sommes intervenus dans cette procédure pour assurer la défense de quatre accusés militaires et un accusé civil. Au terme des délibérations du tribunal criminel, le civile qui comparaissait comme co-accusé aux côtés des militaires comparant également, a été complètement mis hors de cause au bénéfice du doute. Puisque, le tribunal a estimé que les charges n’étaient pas réunies ou fondées contre lui pour motiver une quelconque condamnation(…)», a-t-il indiqué, cité par guinee7. Et de poursuivre : « les quatre autres ont été reconnus coupable des faits et le principal concerné a été condamné à 10 ans. Les trois autres à sept mois assortis de sursis et cinq mois de prison soit au total un an et une amande de cinq millions de francs guinéens». Précisant tout de même que le principal accusé a été condamné et soumis au paiement d’une amande de 50 millions de francs guinéens.
Pour cet ancien ministre de la justice et des droits de l’homme, l’Etat guinéen était constitué comme partie civile dans cette affaire. Comme pour dire que sur l’action civile, « ses clients ont été condamnés solidairement et au paiement d’une somme d’un milliard 500, tout en ordonnant la confiscation des armes saisies ».
Plus loin, l’avocat d’indiquer qu’près « avoir échangé avec nos clients, user des recours qui sont prévus par les dispositions de l’article 71 du code de justice militaire, comme vous savez, une première condamnation est toujours le début ou le commencement d’un long processus. Parce que ces juges qui viennent de statuer ne sont pas des juges naturels des parties. Nous allons user des recours qui sont prévus pour contester légalement et en partie ces décisions-là devant la Cour d’appel notamment devant la chambre spéciale militaire »,.
Me Mory Doumbouya a egalement informé le journal guinéen que « Sadiba n’est ni de près ni de loin associé aux faits qui sont poursuivis au tribunal. Ça été clairement dit à l’audience.
« Nous avons suivi les débats il ressort clairement des débats tenus à l’audience que cet officier général est resté égal à lui-même. En tout cas les débats ne nous ont pas permis d’établir un lien de causalité quelconque entre lui et les faits poursuivis à plus forte raison une quelconque complicité avec les accusés comparant. Donc, cela a été clairement et solennellement affirmé et réaffirmé à l’audience et donc, je suis en mesure de vous dire sans ambages que le cas de l’ancien chef d’état-major général des armées, Monsieur Sadiba Coulibaly, n’a pas fait l’objet de contestation parce que franchement il n’est ni de près ni de loin associé aux faits qui sont poursuivis au tribunal», a fait savoir Me Doumbouya.
Ces accusés, renseigne Guinée7, ont été reconnus coupables, entre autres « de vol, vente d’armes, transfert illicite d’armes, recel, complicité, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme.
Sâa Robert Koundouno
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