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Autonomisation des femmes : Le FAAEFF gratifie 300 vendeuses ambulantes de Conakry

31 janvier 2024

Trois cent vendeuses ambulantes des voiries de Conakry, formées pendant quatre jours au compte du programme « SAREMATI » porté par le Fonds d’Appui aux Activités Economiques des Femmes et Filles (FAAEFF), ont reçu leurs diplômes le samedi 27 janvier 2024, à Tombolia dans la banlieue de Conakry.

En guise d’accompagnement, ces femmes ont reçu des satisfécits ainsi qu’un chèque s’élevant à Cinq cent quatre vingt dix huit millions cinq cent mille Franc Guinéen (398.500.000 GNF) et les fonds sont logés auprès de AKIBA Finance, partenaire du FAAEFF.

Au cour des jours de formation, les formateurs du cabinet Gigantesq Connexion ont renforcé les capacités de ces dames autour de sujets comme : l’éducation financière; le marketing traditionnel et digital et les techniques de ventes. Aussi, Nextan Guinée a tenu en haleine sur les bonnes pratiques d’hygiène.

Pendant la cérémonie présidée par Aicha Nanette Conté, Ministre de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, Virginie Touré, directrice générale du FAAEFF a défini l’objectif du programme. « Le programme SAREMATI est une initiative du Ministère de la Promotion Féminine, de I’Enfance et des Personnes Vulnérables dont l’objectif est d’autonomiser les femmes et filles vendeuses des grandes voies de Conakry, pour sa phase pilote » a-t-elle dit.

Espérant que les partenaires au développement les accompagne afin que le « programme Sarémati fasse tache d’huile sur toute l’étendue du territoire national », la directrice a réitéré l’engagement de son équipe à : « maintenir l’élan de soutien aux initiatives tendant à autonomiser la gent féminine ».

Au nom des Sarémati, Fatoumata Camara, a exprimé sa gratitude au Ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables pour : « l’autonomisation de la guinéenne et le renforcement de leurs capacités entrepreneuriales. »

Souhaitant que d’autres femmes bénéficieront de cet accompagnement, elle a engagé cette cohorte à : « mettre à profit toutes les ressources mises à notre disposition pour développer nos activités et à inviter d’autres vendeuses à suivre cette voie ».

Kadiatou Ahmed Sylla, cheffe de cabinet du Gouvernorat de la ville de Conakry, a promis de contribuer à l’accompagnement de ces femmes : « je m’engage à soutenir de façon pérenne, les initiatives visant à améliorer les conditions de vie et de travail de nos concitoyennes. Nous allons explorer des moyens d’offrir des sécurisés et propices à leurs activités, tout en veillant à ce que leurs droits soient respectés. »

Présent à la cérémonie, Mamadouba Tos Camara, maire de la commune de Matoto s’est montré reconnaissant. Il a saisi l’occasion pour remercier ceux qui sont à l’origine de cette action qui va en droite ligne avec les objectifs des communes.  » Venir soutenir nos femmes est une façon d’enlever une embûche sous nos pieds. Je vous remercie Madame la ministre de la promotion féminine » a-t-il indiqué.

L’heure est à la sensibilisation pour Colonel Fanta Keita, commissaire de la police routière de Coyah. Elle recommande aux vendeuses ambulantes de rentrer dans les marchés : « il y a trop d’accidents de nos jours. Les enfants sont dans les rues pour vendre de l’eau et des articles divers. Donc, ils sont assez exposés aux accidents idem que les femmes. Nous, la police, nous sommes là pour elles. Donc je les conseille d’entrer dans les marchés. »

Rappelant à quel point le président de la transition, Général Mamadi Doumbouya et le premier ministre, Dr Bernard Goumou, œuvre pour « l’autonomisation des femmes », la ministre à son tour, n’a pas manqué de les encourager. « L’installation des routes est assujettie à des lois. Acceptons donc de respecter les lois. C’est à cela que nous devons aussi sensibiliser nos enfants. Parce que si nous ne leur montrons pas l’exemple comme quoi la route n’est pas faite pour s’asseoir ou s’arrêter, ils le feront forcément. Nous allons continuer les formations pour que l’équité puisse être une réalité entre hommes et femmes dans le monde du travail » a-t-elle expliqué.

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

Last modified: 31 janvier 2024

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