L’humanité a célébré ce mercredi 1er mai 2024, la journée internationale du travail.
A Kindia, cette fête a été observée dans plusieurs services administratifs. C’est le cas de l’hôpital régional de Kindia où le secrétaire général de l’Union Régionale des travailleurs (URT) de Kindia s’est rendu ce matin.
Selon le responsable syndical de cette grande structure sanitaire de la région, il existe de nos jours à l’hôpital régional de Kindia, des stagiaires pères et mères de famille qui ont besoin du soutien.
Cette journée internationale intervient au moment où les difficultés d’accéder à l’emploi devient de plus en plus difficile en Guinée.
Dans la plus grande structure sanitaire de la région de Kindia, plusieurs difficultés sont à noter malgré l’effort consenti par la direction.
A l’occasion de cette journée internationale du travail, le secrétaire général de la section syndicale de l’hôpital régional a dégagé quelques difficultés en ces termes : « D’abord, il faut noter que l’hôpital régional Alpha Oumar Diallo, change de visage de jour en jour, une fois à l’hôpital régional vous êtes en moitié guéri par suite des infrastructures et le personnel est en formation continuel. En termes de difficultés, comme on le dit souvent, la santé c’est cette structure qui devrait être bien entretenue pour bien faire son travail. Comme on a pensé aux avocats et autres. Mais si le panier de la ménagère n’est pas bien entretenu, quelqu’en soit la conscience, souvent nous passons à coté. Et là on cherche d’abord à s’occuper du quotidien avant de soigner le malade. Autres difficultés à part du salaire, certes il y a des chantiers qui poussent à l’hôpital, certains sont achevés et d’autres sont sur papier mais ici nous travaillons tous les jours sans eau, sans courant. Le groupe électrogène qui est là ne peut pas faire fonctionner tous les appareils. Pourquoi ne pas nous aider ici un projet de courant 24h/24? », a expliqué ce responsable syndical.
L’autre épineuse question à résoudre au sein de l’hôpital régional de Kindia, c’est la situation des stagiaires.
Selon le secrétaire général de la section syndicale, l’hôpital regorge une batterie de stagiaires.
« En ce sens, le syndicat se bat, les stagiaires sont vraiment énormes à l’intérieur. Toutes les années qui passent, il y a des promotions qui sortent, les hôpitaux ne font que se remplir, on refoule même certains stagiaires. Et, ceux qui sont acceptés, la direction de l’hôpital fait son mieux pour qu’ils se sentent mieux et faire bien leur travail. Seulement, il faut noter que les stagiaires doivent être employés. L’hôpital a des stagiaires plus de 15 ans, 20 ans non engagés. Nous syndicat, on se bat pour qu’ils soient contractuels mais cela ne peut pas arranger, car le SMIG c’est 550 mille francs guinéens, ça c’est une vraie difficulté, ici on a des stagiaires mères de familles et des stagiaires pères de familles », a expliqué Docteur Alfouseïny Mané.
Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia
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