Le ministre du travail et de la fonction publique s’est exprimé ce jeudi 9 février, sur la situation des enseignants contractuels recrutés et déployés à travers le pays et dont certains n’ont pas reçu leur salaire depuis plusieurs mois.
Julien Yombouno indique qu’il y a des vérifications à faire au cas par cas avant que ces enseignants contractuels ne soient payés.
Il admet qu’après les vérifications, chaque contractuel recevra au fur et à mesure son traitement.
« Pour ce qui est des contractuels qui ont été recruté et engagé, qui travaillent depuis des mois et qui n’auraient pas encore perçu leur salaire, on ne peut pas mettre tout le monde dans le même paquet (…). C’est au cas par cas. N’oubliez pas que même s’ils étaient un million, on ne peut pas prendre l’argent comme ça et dire, payez ces gens là tout de suite, en une seconde. Il y a des vérifications à faire, est-ce qu’il n’y a pas d’usurpation d’identité, est-ce qu’il n’y a pas de substitution, est-ce que, est-ce que ? Au cas par cas, une fois la situation réglée pour tel ou tel, on procède à son paiement, on le désintéresse et puis, il vaque à ses affaires. Je crois qu’il est beaucoup plus question de cette stratégie là que de dire qu’ils n’ont pas été payé. Quand on dit [ils], c’est peut-être tous alors qu’il n’en est rien. C’est au cas par cas. Donc, au fur et à mesure, chacun recevra son traitement et le travail va se poursuivre », a rassuré Julien Yombouno.
Par ailleurs, le ministre du travail et de la fonction publique invite les fonctionnaires de l’État de ne pas paniquer pour l’obtention de leur carte d’identité biométrique, document indispensable pour percevoir leur salaire après le 31 mars.
Il souligne que tout est en train d’être mis en œuvre pour que chaque fonctionnaire puisse avoir une carte d’identité biométrique avant le 31 mars 2023.
Sadjo Bah
Last modified: 9 février 2023
